L es blocages ont repris samedi en Guadeloupe apres une nouvelle nuit de pillages et d’incendies lors de laquelle des policiers comment matcher sur tgpersonals et gendarmes ont ete vises avec des tirs, faisant votre blesse leger, malgre le couvre-feu impose face a la degradation de la mobilisation anti-pass sanitaire.
A l’issue d’une reunion de crise en fin de journee a Paris, le ministre de l’Interieur, Gerald Darmanin, a annonce l’envoi au sein d’ l’ile de la cinquantaine de membres des forces d’elite du GIGN et du Raid, tandis que son collegue charge des Outre-mer, Sebastien Lecornu, annoncait qu’une reunion se tiendrait lundi jour autour de pallier ministre Jean Castex au milieu des parlementaires et les presidents des assemblees d’une Guadeloupe, ainsi qu’avec le ministre d’une Sante Olivier Veran.
Le president une region Guadeloupe, Ary Chalus, a concernant sa part “appele a l’apaisement”. “il va falloir qu’on retrouve 1 calme, on doit eviter le feu”, a-t-il ajoute sur BFMTV.
Dans la nuit de vendredi a samedi, alors qu’un couvre-feu avait ete instaure entre 18H00 et 5H00, des pharmacies et des commerces de telephonies ont notamment ete vises. Selon le ministere de l’Interieur, 29 interpellations ont ete effectuees.
“La nuit a ete tres agitee” a confie une source policiere a l’AFP, faisant etat de “tirs a balles reelles sur un vehicule de police” au Gosier et “sur des gendarmes mobiles” a Pointe-a-Pitre. Au total, les forces de l’ordre deplorent, selon la meme source, “l’usage d’armes a feu i propos des forces de l’ordre via quatre secteurs divers”.
“Un effectif a recu une pierre au visage” et fut legerement blesse, d’apres la aussi source. Plusieurs vehicules ont ete degrades.
Une centaine de policiers et 80 gendarmes etaient concernant le terrain votre nuit dans l’ile. Mes policiers ont principalement fait face a une tentative d’intrusion a la residence universitaire de Pointe-a-Pitre, ainsi qu’a “une vingtaine de pillages ou techniques de vols” dans des magasins de Pointe-a-Pitre et du Gosier : bijouterie, PMU, banques, centre commercial.
Durant la nuit a Saint-Francois, “des gendarmes sortant de la brigade ont ete menaces par des jets de projectiles enflammes”, sans qu’il y ait de blesse a deplorer.
Les pompiers sont intervenus Afin de des feux a Petit-Bourg dans deux magasins de telephonie, par ailleurs pilles. Dans le meme secteur, “une armurerie fut cambriolee”, d’apri?s une source dans J’ai gendarmerie.
Dans le sud d’une Basse-Terre, selon une nouvelle source, ca fut plus calme sur les routes malgre plusieurs barrages : “Des gens, notamment des entrepreneurs, commencent a s’organiser et enlevent des barrages, des riverains ont aide les gendarmes”.
Cependant, les principaux axes restaient bloques samedi matin, et de nouveaux barrages s’installaient.
Situation “incomprehensible”
J’ai mobilisation lancee on voit 5 semaines par un collectif d’organisations syndicales et citoyennes contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19 se double desormais de violences commises par des emeutiers.
Apres une nuit de jeudi a vendredi particulierement violente, des ecoles etaient restees fermees vendredi et, en raison de tres nombreux barrages routiers, l’activite tourne au ralenti.
Au CHU, les seuls vehicules autorises a entrer restent nos ambulances.
Dans un communique diffuse vendredi matin, la directrice generale de l’Agence regionale de sante (ARS), Valerie Denux avait condamne “la mise en danger de la vie de Guadeloupeens et Guadeloupeennes et l’attaque des soignants”, qualifiant ca d'”incomprehensible, alors qu’a present pres de 90 % des soignants du territoire sont en conformite avec la loi” les obligeant a se faire vacciner.
Au 16 novembre, 46,4 % des personnes De surcroit de 18 ans avaient recu au moins une injection en Guadeloupe, d’apri?s l’ARS.
Alors que MM. Darmanin et Lecornu ont “condamne des violences” et “apporte tout leur soutien aux forces de l’ordre”, la candidate socialiste a J’ai presidentielle, Anne Hidalgo, a juge samedi sur TF1 les violences “insupportables” et appele au “dialogue”.
“Retablissons l’ordre mais ecoutons la colere de nos compatriotes guadeloupeens”, a concernant sa part fera valoir Marine Notre Pen, quand Jean-Luc Melenchon a accuse Emmanuel Macron “de laisser la situation degenerer” dans une “logique de pourrissement et de diabolisation”, en demandant au gouvernement l’ouverture de “negociations”.