MARCHES
Pour l’economiste independant William White, la repetition des ruptures provoquees par la speculation a credit impose un changement de cap.
«On ferait mieux de reperer le possible d’eviter nos crises comme celle d’aujourd’hui», plaide William White, chef jusqu’en juin dernier du departement monetaire et economique une Banque des reglements internationaux (BRI). Aussi necessaires qu’elles soient, l’amelioration d’une surveillance des derives de credits ou la reglementation des bonus bancaires ne previendront gui?re l’apparition d’une nouvelle crise. Selon l’economiste, le besoin de reforme reste bon nombre plus profond. Le sujet ne va etre probablement qu’effleuree au cours du G20 le 15 novembre a New York via J’ai regulation d’une finance mondiale.
«Les regulateurs, des autorites monetaires et nos banques elles-memes ont deja fera une action important Afin de commencer a reparer et cela etait particulier a une telle crise. Maintenant, il faut se pencher dans ce qu’elle a d’universel: la speculation a credit.»
Pour William White, rencontre la semaine derniere a Lausanne au cours d’une presentation organisee via Lombard Odier Darier Hentsch, le veritable enjeu est de rompre le cercle vicieux de crises En plus qui plus est graves dans lequel le milieu financier reste engage voili deux decennies. I la place d’etre procyclique et d’encourager la speculation a credit, la reglementation doit devenir anticyclique.
Notre phenomene trouve son origine dans la reponse au krach boursier de 1987. Nomme plusieurs mois auparavant a Notre tete d’une Fed, Alan Greenspan avait reduit immediatement et fortement le loyer de l’argent.