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Apres l’oncle, la grand-mere paternelle d’la fillette de Granby s’indigne du plaidoyer de culpabilite du pere pour sequestration. L’arret conditionnel des procedures sur l’accusation de negligence criminelle causant la fond perturbe votre famille deja endeuillee et eprouvee.
«On reste tombe en bas de une chaise!», a-t-elle raconte a Dumont, jeudi matin, a LCN.
Notre grand-mere, qui n’a pu assister au proces de le gamin, avait eu vent que des requetes etaient entreprises lundi, mais elle etait loin de se douter qu’il s’en tirerait ainsi.
- Ecoutez l’entrevue du senateur Pierre-Hugues Boisvenu avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:
«Dans toute sa vie, il n’a jamais avoue une faute, banale soit-elle. Pris sur claque, il a toujours dit que votre n’etait pas lui. C’est la premiere fois qu’il avoue une culpabilite.»
Decue, la dame aurait aime que le proces de son fils soit mene sur tous les chefs d’accusation et qu’il «fasse face a la justice».
«Quand on a eu (le verdict) de culpabilite une belle-mere, on etait aux anges. C’etait un cadeau de Noel. La on vient d’avoir gui?re qu’un pot, mais une chaudiere d’eau froide.»
Pour une telle maman de quatre enfants, il n’etait nullement question de defendre l’homme sous pretexte qu’il reste son gamin. Elle ne s’en cache jamais. C’est la justice qui doit prevaloir.
«J’ai toujours ete concernant la justice. Va au droit chemin et tu seras recompense, a-t-elle explique. Notre petite ne reviendra pas en vie, ecope de ta peine et apres on tournera la page. Mais loveagain la, je ne suis aussi gui?re capable de tourner la page. Elle est bloquee la.»
Une seule crise : pour une couche
J’ai grand-mere avait la vais garder en fillette lorsque celle-ci n’avait que 3 ans. Elle connaissait bien l’enfant et son temperament. Lorsqu’elle l’avait sous une tutelle, elle n’etait nullement maigre comme en derniers jours de sa vie.
«J’avais une autre petite-fille du meme age et elle etait grassette a cote, lorsqu’on regarde les photos», assure-t-elle.
- Ecoutez la chronique judiciaire de l’ex-juge Nicole Gibeault concernant QUB radio
Quant au comportement, l’enfant ne possedait pas de comportement problematique et n’etait nullement propice aux crises, d’apres les dires d’une grand-mere.
«Jamais! Elle m’a fera une seule crise dans toute sa vie, c’etait en revenant d’une visite chez son pere. Ca faisait un an qu’elle est propre, elle avait une couche. J’ai evoque ‘voyons, qu’est-ce que tu fais avec une couche? T’es propre, c’est quoi l’histoire?’.
«Elle m’a fait une crise et elle a evoque ‘papa m’interdit de mettre des bobettes, il va falloir que je mette des couches’. Elle m’a fait une grosse crise epouvantable.
«C’est la seule hurle qu’elle m’a faite en 44 mois. Une affaire de couche.»
Hopital : meconnaissable
Lorsque la grand-mere a apercu le petit corps amaigri et inanime a l’hopital, elle est meconnaissable. J’ai grand-mere est sous le choc.
«Je savais qu’elle maigrissait. Sa mere me fournissait des photos a l’occasion. A un moment fourni, c’est lui qui lui coupait les cheveux comme ‘Aurore, l’enfant martyre’. On mettait des deux photos ensemble et ca se ressemblait en commentaire a evoque.»
Elle etait maigre. Elle avait des marques sur la peau. C’etait grave. J’avais fera des plaintes, la mere et moi. On n’a pas arrete d’effectuer des plaintes a la DPJ et (a la police).»
Notre grand-mere evoque qu’elle aurait commande la fillette a charge du fait la severite apparente de ses conditions de life.
«En mai 2018, j’avais ecrit une lettre tout le monde des avocats, a la DPJ, aux juges Afin de dire que j’etais prete a la reprendre plutot que d’la laisser la. Juge Bernardino a evoque ‘ce n’est pas la meilleure solution’, mais c’est la seule que je vois. Excuse-moi, la, mais je t’en avais donne une solution.»
Pour Notre grand-mere en fillette, il ne faisait aucun doute qu’elle endurait des sevices et qu’elle etait maltraitee.
«La belle tante avait ete arretee Afin de voies du coup graves sur la petite. Elle subissait le proces en mai 2018 et j’ai evoque ‘ramenez-moi la!’. Mais non. Ils ont decide que non.»
Maltraitance
De surcroit, pendant qu’elle sonnait l’alarme, la DPJ rapportait des progres notables dans l’evolution de le fils pour le qui a trait a le role de pere et que le cheminement devenait exemplaire.
«A la DPJ, ils ne m’ecoutaient gui?re. Ils me disaient ‘c’est un bon papa’. La juge, comme nos avocats et la travailleuse en DPJ.»
«Je un ai devoile, ‘si j’avais le moindre doute qu’elle etait en securite, je voudrais qu’il reprenne sa fille. Je ne pourrais jamais etre heureuse Afin de lui’.
Pour la grand-mere, les gestes que le pere a poses et J’ai negligence de l’homme ont ete balayes sous sa moquette.
«Elle, pendant quatre annees, elle a vecu l’horreur, deplore-t-elle. Elle n’avait pas le droit de parler. Meme avec des visites a sa maman, elle disait qu’elle n’avait gui?re le droit de parler.»
Selon la grand-mere, au moment oi? Notre fillette rencontrait sa mere, des rapports etaient faits chaque visite. Je des ai l’ensemble de vus, J’ai mere me les apportait. Je l’aidais dans les demarches. Je pourrais vous dire une chose, c’etait tres incriminant. On voyait a quel point i§a est maltraitee.
«Je ne pensais qu’elle pourrait etre maigre comme ca. Il n’y avait plus de chair. C’etait tel un squelette avec des os.
«On a sonne l’integralite des alarmes»
Ce recit reflete une certaine hantise chez la grand-mere. Non gui?re parce qu’elle n’a gui?re tente d’aider sa petite-fille, mais beaucoup parce que ses efforts ont ete en vain.
«J’ai bien fait. Tout ce que j’ai pu. On a aussi contacte la GRC et J’ai gouverneure generale et ils nous ont repondu a un moment donne ‘arretez de nous achaler avec des niaiseries pareilles’. C’est la derniere reponse qu’on a eue. On a sonne l’integralite des alarmes.
«J’ai tout donne en mon pouvoir, je ne pouvais Realiser plus.»
Autre point qui revolte la famille, c’est que pendant que des enfants de l’age en fillette allaient a l’ecole, l’enfant est sequestree dans sa chambre.
Le pere interdisait aussi l’acces aux bulletins scolaires. Ce n’est que apri?s, trop tard, que nos amis ont «su qu’elle est vraiment excellente a l’ecole, malgre la totalite des retards qu’elle a eus».
«C’est et cela nous fache le plus avec l’ensemble des intervenants d’la DPJ et meme l’ecole, la petite a arrete d’y aller le 19 mars. Ce n’est nullement normal qu’un enfant de 7 ans n’aille plus a l’ecole a partir de (cette date).»