“Les bipolaires seront des guerriers et des guerrieres, il convient du courage Afin de se relever et repartir”

“Les bipolaires seront des guerriers et des guerrieres, il convient du courage Afin de se relever et repartir”

Veronique Labedade raconte De quelle fai§on cette dernii?re vit avec la maladie depuis plus de 20 annees. La premiere crise, l’hospitalisation, notre vie qui vole en eclats, le deni et la reconstruction. Pour briser l’isolement des personnes bipolaires et leur redonner espoir, elle a cree l’association “Le phare des 2 poles”, “une lumiere Afin de ceux qui seront egares.” Temoignage.

Votez Afin de aider Veronique Labedade a remporter le Prix Femina

Nous avions rencontre Veronique Labedade en 2019. Elle nous avait raconte pourquoi elle avait cree “Le phare des 2 poles”. Cette association qui compte une cinquantaine d’adherents a concernant objectif d’eclairer la nuit des gens souffrant de troubles bipolaires. Une action benevoles qui vaut a cette Nicoise de se retrouver en finale du Prix solidarite Version Femina. Elle compte sur vous concernant participer au vote, qui sera clos votre mardi 16 novembre a minuit. Pour voter c’est ici que ca se passe.

Elle nous recoit dans le appartement baigne de lumiere du vallon des chocolats a Nice. C’est la que Veronique Labedade, 61 annees, bi-polaire voili  20 ans, vit. Sur la table ronde du salon, elle a dispose des feuilles de presentation du “Phare des 2 poles”. L’association qu’elle a creee on voit 4 annees, pour venir en aide a toutes les personnes bipolaires.*

“C’est mon mari graphiste qui possi?de dessine le logo. C’est un phare parce que celui-ci eclaire dans la nuit celui qui est isole et perdu.” Perdue Veronique l’a ete. “J’ai erre beaucoup de annees dans la maladie.”

Tout i  l’heure, elle vit “comme bien le monde”. Sans hospitalisation depuis 13 ans.

“On est des guerriers et des guerrieres, parce que l’on doit du courage Afin de se relever et repartir.” Elle raconte son “combat”.

La premiere “crise”, l’internement, notre vie qui vole en eclats, le deni avant la “reconstruction”.

“J’ai eclate, j’suis part en phase maniaque”

“J’ai vecu normalement jusqu’a l’age de 41 ans.” Mariee et maman d’une adolescente, Veronique travaille comme responsable de boutique de pret-a-porter a Notre Grande-Motte quand survient la pi?te.

“J’ai eclate. J’habite partie en phase maniaque. J’ai du etre hospitalisee a Montpellier.”

Plonger au monde psychiatrique fut de la grande violence

“Mes barreaux, les portes qui claquent, le bruit des cles dans la serrure, nos cris. C’etait horrible. Plonger dans le monde psychiatrique fut d’une grande violence. J’avais l’impression de me retrouver dans le film “Vol au dessus tout d’un nid de coucou.” C’etait pour moi l’incomprehension totale.”

Elle s’interrompt votre court instant avant de nous raconter une anecdote: “A cote de moi, il y avait une dame qui dessinait l’ocean. Comme il est vide, je lui ai demande pourquoi elle ne representait pas de poissons, elle a repondu parce que j’ai envie avoir toute l’espace Afin de m’y baigner.”

Au bout tout d’un mois, le diagnostic tombe. “On m’a evoque que j’etais maniaco-depressive. On voit 20 ans, on ne disait nullement bipolaire. Ma fille, qui avait 15 ans a l’epoque m’a nombre aidee, i§a a du grandir tout d’un coup. Apres 3 semaines en hopital psychiatrique, on m’a lachee dans la nature. Il y avait une moins excellente prise en charge a l’epoque.”

Le couple ne resiste pas. “d’ordinaire, Di?s Que la maladie se declare on perd bien, son conjoint, son emploi. Je me suis retrouvee sans projet, sans revenu. J’alternais les phases maniaques et depressives.”

L’errance dans la maladie: du deni a la stabilisation

“J’ai suivi ma fille a Nice. A 16 ans, elle a integre le lycee hotelier Paul Augier. C’est elle qui m’a sauvee.” Pour elle, elle s’accroche.

Sur la Cote d’Azur, elle retrouve aussi sa s?ur et sa maman.

J’etais chat avenue arnaque dans le deni. Le refus ma maladie, le refus des medicaments qui font grossir. J’etais dans 30 kg en 20 annees

“J’ai vecu d’abord chez ma mere a Vence. Mais je n’etais gui?re stabilisee. Tous les 4-5 mois j’etais en phase maniaque ou en depression. J’ai erre de nombreuses annees dans la maladie, j’etais dans le deni. Le refus d’une maladie, le refus des medicaments qui font grossir, j’etais dans 30 kg en 20 ans. Ce deni dure le temps de degoter un traitement, le bon ajustement, ca a retourne diverses annees.”